Les règles de ponctuation

    12/02/2019

Publié par Aquiprint | Catégories : Aquiprint

Les règles de ponctuation

Elle structure une phrase, rythme le récit, permet une écriture claire. Vous l’avez lu, il s’agit de la ponctuation. Souvent mal maîtrisés, les signes de ponctuation sont malmenés. Et comme nous aimons la langue française, nous avons décidé de lui donner une place bien éclairée aujourd’hui.

Les signes les plus utilisés

Un point, c’est tout ? Non, DES points !

Dans la famille des points, on demande… le point ! Il termine la majorité des phrases. Entre le dernier mot d’une phrase et le point, point d’espace après, ne l’oubliez pas. On poursuit avec deux « frères », tout simplement car ils fonctionnent de la même façon. L’un indique un questionnement, l’autre marque la surprise, l’impatience ou un ordre. Respectivement, on les nomme points d’interrogation et point d’exclamation. Et l’espace est requise (car féminin en typographie au passage !) avant et après qu’ils soient notés. Les petits derniers sont des triplés… vous l’aurez deviné, il s’agit des points de suspension et expriment une phrase interrompue, une hésitation ou encore une énumération. Nul besoin d’espace avant de les écrire !

Petite chose à savoir, un titre de livre ou de film ne se voit jamais affublé d’un point, pensez-y !

Du rythme !

La virgule est utilisée pour scinder une phrase trop longue, poser le récit, en somme, pour respirer. Et comme le point, elle s’agglutine au mot qui lui précède, mais ne supporte pas qu’on la suive de trop près, espace en suivant, s’il vous plaît !

On ne sait pas toujours comment le dompter, le point virgule a besoin d’être posé et marque une séparation nette dans un récit. On se sert de lui pour séparer des morceaux de phrases bien distincts, pour mettre en parallèle deux expressions. Et lui souhaite de l’espace, des deux côtés ! 

C’est de cette même façon que fonctionnent les deux points. Ils annoncent : une énumération, une parole rapportée…


Les « autres » signes

Blablabla

Au sein d’un dialogue, deux signes sont à distinguer : 

  • Les guillemets ;
  • Le tiret.

Les guillemets débutent un dialogue, encadrent une parole ou une citation. Indissociables, difficile de les omettre : l’un ouvre, l’autre clôt. Ils peuvent aussi ceindre un mot pour « appuyer » ou « modérer », ainsi que vous les voyez notés, bien espacés des mots. 

Et, bien accueillants lors d’un dialogue, ils se voient gratifiés de tirets qui indiquent le changement d’interlocuteur. Le rôle du tiret est de clarifier des éléments du texte. Ils sont importants pour lister, énumérer, mais peuvent être utilisés, comme les parenthèses, pour préciser. Et attention de ne pas confondre avec les règles d’écritures anglophones ou le mot « colle » le texte ! En France, voici ce que cela donne : « espace-espace ». Un doute de ponctuation avant votre BAT ? Faites relire et corriger !

La parenthèse et les autres…

La parenthèse détache un groupe de mots à l’intérieur d’une phrase : « espace(mot)espace », nous suivez-vous toujours ? Si l’on souhaite rouvrir une parenthèse dans la parenthèse, nous pouvons utiliser une autre paire de signes, les crochets. Ils fonctionnent ainsi « espace[mot]espace » ou de cette façon « espace[…]espace » pour annoncer une coupure dans un texte. 

La barre oblique, souvent appelée « slash », peut remplacer un tiret, mais est également employée dans l’écriture des unités de mesure, comme dans le grammage du papier. Aucune espace n’est requise, ni avant, ni après !

Pour terminer, parlons un peu de l’astériSQUE !!! Oui oui, Astérix n’est autre que le célèbre petit gaulois souvent confondu avec celle qui a inspiré son prénom ! Cette petite « étoile » est accolée à un mot pour renvoyer vers une note de page, pour éviter de citer un nom, n’est-ce pas, Monsieur L***** ? On l’apprécie aussi pour éviter de jurer ! Et m****, là est le point (d’exclamation) final !

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